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STP-Multipress imprime écolo

15 janvier 2018 - 3:29pm
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STP-Multipress a fait de la protection de l’environnement une priorité. Lorsque l’imprimerie a été installée dans de nouveaux locaux, fin 1999, la direction a repensé sa façon de travailler pour limiter son impact sur l’environnement. STP-Multipress est labellisé Imprim’Vert depuis 2014. L’entreprise est également membre actif du Club des Entreprises Polynésiennes Eco-Responsables (EPER).

Installé dans la zone industrielle de la Punaruu, STP-Multipress a revu depuis plusieurs années, ses façons de procéder pour réduire son impact environnemental.

Lors du déménagement dans de nouveaux locaux en 1999, la direction a souhaité donner un nouvel élan à l’entreprise avec une priorité donnée à l’écologie. « Cette préoccupation est venue avec une certaine maturité. Notre activité est polluante, nous voulons réduire au maximum cette pollution », explique Benoit Gérard, président du directoire.

Désormais, STP-Multipress utilise des plaques offset sans chimie, des encres végétales, du papier recyclé ou écologique (c’est-à-dire de forêts gérées de façon durable), la gâche est réduite grâce à des imprimantes adaptées aux formats des produits, des panneaux photovoltaïques ont été installés pour réduire la consommation énergétique, les produits lavant sont recyclés grâce à des circuits fermés et tous les déchets sont triés. Le triage est d’ailleurs impressionnant : 24 filières ont été mises en place. Piles, huiles, batteries, papier, les différents plastiques, le verre, les cannettes… Chaque déchet a sa poubelle dédiée.

Ainsi, les plaques offset sont rachetées par un ferrailleur et envoyées en Nouvelle-Zélande où elles sont refondues. Les déchets textiles (STP-Multipress fait également de l’impression textile) trouvent une seconde vie comme chiffons dans les différents ateliers. Toutes ces mesures viennent en plus des critères d’attribution du label Imprim’ Vert, un label de référence dans le métier, que STP-Multipress a obtenu en 2014.

L’imprimerie élimine les déchets dangereux en conformité avec la réglementation, elle sécurise le stockage des liquides dangereux, n’utilise pas de produits toxiques (les fameuses étiquettes avec la tête de mort), elle sensibilise son personnel et suit les consommations énergétiques du site. STP-Multipress a également dû se mettre en règle vis-à-vis de la législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement et contrôler ses rejets d’eaux usées. « Le processus de l’ICPE nous a pris trois ans et nous avons dû investir. »

Une contrainte complexe qui arrête bien des candidats au label. La direction de STP-Multipress est allé au bout du processus : « Nous voulions aboutir. Le label n’est pas une fin en soi, il correspond à notre volonté d’être une entreprise innovante avec des engagements forts », affirme Benoit Gérard.

STP-Multipress a également intégré le Club des Entreprises Polynésiennes Eco-Responsables (EPER) et contribue activement à son fonctionnement : « Que l’imprimerie serve d’exemple et fédère autour des problématiques environnementales est très intéressant. Nous avons envie d’apporter notre pierre. »

Aujourd’hui, l’équipe de l’imprimerie est fière de se sentir précurseur sur ce terrain et d’avoir donné du sens à son travail. Économiquement, l’entreprise est parvenue à fidéliser des clients sensibles à ce sujet et espère que le label Imprim’ Vert deviendra un des critères dans les futures décisions d’achat. Ce long parcours écologique est finalement « un retour au bon sens » pour Benoit Gérard. Les employés ont tous complètement adhéré à ces pratiques et les ont même ramenées à la maison !

La CCISM désormais référente Imprim’Vert

La CCISM est officiellement référente de la marque Imprim'Vert. Ce label a pour objectif de favoriser la mise en place, par les entreprises exerçant des activités d’impression, d’actions concrètes visant à diminuer les impacts de leurs activités sur l’environnement.

Ce label a été créé en 1998 par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Loir-et-Cher et la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat du Centre. 2 200 sites de production sont aujourd’hui labellisés.

Auparavant, les professionnels polynésiens souhaitant obtenir ce label devaient faire appel au référent de la CCI Nouvelle-Calédonie, dorénavant, ils pourront effectuer leur démarche à Papeete auprès de la CCISM. La Chambre propose même un accompagnement des demandeurs dans la mise en place des cinq critères du cahier des charges pour obtenir le label : gestion conforme des déchets dangereux, sécurisation des stockages de liquides dangereux, non utilisation de produits toxiques, sensibilisation environnementale des salariés et de la clientèle et suivi des consommations énergétiques du site.

Infos : https://www.ccism.pf/la-ccism/se-developper/se-differencier-avec-un-labe...

Le Club des Entreprises Polynésiennes Eco-Responsables (EPER)

Le Club EPER est une association d’entreprises soutenue par la CCISM. Son objectif est de fédérer les entreprises ayant intégré les principes du développement durable dans leur fonctionnement et leur stratégie. 

Infos : https://www.ccism.pf/la-ccism/se-developper/engager-une-demarche-respons...

 

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