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Frédérique Mouchet, couturière passionnée

11 septembre 2017 - 2:17pm
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Frédérique Mouchet a créé sa marque L’atelier d’Enolyne en 2011. Après quelques années passées comme salariée dans le commerce, elle renoue avec ses premières amours : la couture et l’artisanat.

Frédérique Mouchet est une grande bricoleuse.

Chez Terres d’art, un atelier boutique situé à Taunoa, où elle s’est installée depuis un peu plus d’an un, elle présente ses créations : des jupes, des robes, des chemises, des sorties de bain pour bébé, des pochettes, des coussins… Sa collection s’est élargie au fur et à mesure des années. Après avoir travaillé dans le commerce comme responsable de magasins à Paris, elle arrive au fenua en 2009 avec sa petite famille et ne veut plus repartir : « J’ai véritablement eu un coup de foudre pour ce pays. »

Son mari militaire quitte l’armée, se trouve un autre travail, et la famille Mouchet s’installe au fenua. Après deux années passées à profiter de tout, à découvrir, à apprendre, à s’occuper de ses deux filles, Frédérique reprend un travail salarié. Elle est embauchée dans une boutique au centre Vaima et créé en même temps sa marque : L’atelier d’Enolyne (Eno pour Enola et lyne pour Eva-Lyne, les prénoms de ses deux grandes filles). Très vite, elle se retrouve débordée entre son travail et son atelier. « L’atelier d’Enolyne a pris rapidement de l’ampleur.

En gardant mon emploi de salarié, je loupais des ventes, des clientes, des opportunités. Tellement, que j’ai décidé de quitter mon travail et de me consacrer à L’atelier d’Enolyne. Je me suis dit : on va voir si je peux vivre du métier de couturière. » Elle revenait à ses premières amours car elle est couturière de métier. Et puis c’était véritablement ce qu’elle souhaitait : « Avoir un métier où je pouvais passer mon temps à fabriquer des trucs. »

Frédérique Mouchet n’a pas eu de temps pour réfléchir si c’était la bonne décision ou non.

L’atelier d’Enolyne fait un carton. Son carnet de commandes ne désemplit pas. Elle en est absolument ravie et s’amuse à diversifier son travail : déguisements, robes de mariée… Tout la passionne. Quand l’hôpital de Taaone reçoit un médecin spécialiste venu visiter les enfants, la secrétaire prévoit une décoration spéciale et demande à Frédérique de lui fabriquer une robe. Ce sera celle de marraine la bonne fée : de la mousseline, de la crinoline, un double jupon, du tissu, du tulle, du satin aux reflets bleu clair, de la broderie et des paillettes ! Une robe sortie tout droit du dessin animé de Cendrillon. « Je fais de tout dès que ça m’intéresse. »

Elle aime aussi la simplicité, proposant des vêtements aux coupes classiques mais avec un tissu original. « J’aime que le matin, on enfile sa petite robe, un collier et c’est parti. Pour ne pas se compliquer la vie. » Son inspiration, elle l’a puise partout : des boutiques de tissus, la nature, une couleur… Tout ce qu’elle voit lui donne des idées. Etant installé chez Terres d’art, elle est entourée d’artistes et avoue qu’il y a beaucoup d’émulation entre eux. Des ateliers pour adultes et pour enfants sont également organisés à cette boutique atelier. Une manière de partager sa passion du bricolage. Le bricolage, c’est une histoire de famille.

A la maison dès qu’il y a besoin d’un objet, d’un vêtement, on réfléchit d’abord à comment le fabriquer. « C’est tellement naturel de fabriquer des choses sans arrêt que je ne sais même pas dire pourquoi ça me plait tant ! » Reprenant un tissu et ses épingles, elle repart dans ses créations.

Les salons de la CCSIM : promouvoir l’artisanat

C’est la première année que Frédérique Mouchet fait des salons avec la CCISM. Elle s’est lancée sur le Made in fenua et a trouvé ça super. « Nous avions un stand ensemble avec les créateurs de Terres d’art et c’était la même ambiance sur le stand qu’à la boutique ! Le concept Made in fenua est très intéressant car ce sont véritablement des produits de créateurs, ce qui a beaucoup plus de valeurs que des produits importés.

Dans chacun de ces objets il y a un peu du créateur. Chaque vêtement que je fais, je le fais parce que ça me plait et j’y mets un morceau de moi : du temps et de la passion. » Frédérique a une large préférence pour les salons rassemblant les artisans que les foires où on vend des produits importés. Le Made in fenua rassemble des artisans et les rencontres et échanges sont souvent très positifs.

Les salons permettent aussi de se faire connaître auprès d’un public qui vient souvent nombreux sur ces événements. De nombreux salons sont organisés ou soutenus par la CCISM tout au long de l’année pour promouvoir l’artisanat. Le plus important étant le Made in fenua qui met en avant les créateurs locaux. Prochain rendez-vous, début mai !

 

 

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