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Développement durable : zoom sur le Laboratoire de cosmétologie du Pacifique Sud

31 juillet 2017 - 9:44am
Depuis plus de six ans, la CCISM propose aux entreprises polynésiennes un accompagnement au développement durable. Ainsi, en partenariat avec l’ADEME et la Polynésie française, plusieurs opérations de soutien ont été menées : financement de diagnostics énergétiques, appui à la réalisation de bilan des émissions de gaz à effet de serre, appels à projets sur l’économie circulaire, formations, conseil. Afin de fédérer les entreprises impliquées dans des actions environnementales, la CCISM et ses partenaires ont créé le Club des Entreprises Polynésiennes Éco-Responsable (Club EPER) en fin d’année 2015. Zoom sur l’une des entreprises du Club : le Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud.

Situé à Papara, le Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud est spécialisé dans la valorisation des substances végétales et minérales de Polynésie française.

Adhérente et membre fondatrice du Club EPER, cette entreprise n’a eu de cesse de développer des actions de développement durable.

En effet, la société tend à explorer et préserver la biodiversité mais également à utiliser des techniques d’extractions écologiques.

 

98% des déchets sont valorisés pour la production de Monoï de Tahiti Appellation d’Origine

 

Parmi la gamme de produits que fabrique le Laboratoire de Cosmétologique du Pacifique Sud, on retrouve du Monoï, des huiles végétales ou encore des parfums du jus de Noni.

Toutes les matières premières valorisées proviennent du fenua. Concernant les déchets produits sur l’ensemble de l’usine, ils sont à 85% recyclés. Notamment, depuis 2013, 6 bacs de compost permettent de traiter les déchets de fleurs et de plantes issus de la production.

Le compost produit est redistribué aux agriculteurs fournisseurs. Le travail de valorisation permet, pour la production de Monoï, de valoriser 98% des déchets produits.

Une étude est en cours pour permettre, à terme, d’utiliser les huiles de Monoï oxydées impropres à la consommation en biocarburant dans les véhicules et machines de l’usine.

 

Objectif 2019 : être autonome en énergie à 70%

 

Dans son calendrier prévisionnel, la société veut atteindre une autonomie d’énergie à 70%, en 2019, avec la construction d’un bâtiment écologique doté de panneaux photovoltaïques.

Cette nouvelle construction est prévue pour 2018, avec un investissement de 250 millions de Fcfp dont 29 millions de Fcfp pour la partie développement durable.

 

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